Kanjis bouddhisme zen – Dictionnaire Etymologique 煩 惱

Traduction et Définition des termes sino-japonais ou Kanjis fréquemment utilisés dans l’enseignement du bouddhisme zen.

Il ne s’agit pas d’une traduction mot à mot, c.à.d. qu’on ne propose pas « simplement » un mot du vocabulaire français. Nous proposons une approche du kanji par le visuel étymologique, un enseignement, une histoire du zen. Cette technique a pour but de faire saisir le sens, souvent très profond, des messages originels (datant de plus de 2 millénaires), à l’inverse d’une pure traduction de mot à mot.

En addition, le vocabulaire d’aujourd’hui – non encore approprié – des langages occidentaux peut forcer à la confusion des sens. Dans le langage sémantique des Han, le visuel prête à différentes interprétations que l’on peut préciser en rajoutant d’autres images contextuelles complémentaires mais ceci ne saurait s’appliquer aux langages phonétiques, avec des définitions précises de l’Occident.

En résumé, ici, l’approche de la traduction est autre que le mot à mot. On y fait appel, de façon complémentaire, à nombres de citations de l’enseignement, aux histoires du zen, le but étant de cerner et véhiculer le Vrai Message, d’une manière fidèle (autant que possible) à l’enseignement du Mahayana et du Zen de maître Deshimaru.

Un petit rappel au sujet du Kanji, Mot du Han et Kanbun, littérature du Han


En chinois et donc, en kanji, le vocabulaire bouddhique est dû, au grand maître et érudit Kumarajiva (350-409), ce dernier, avec l’aide de nombreuses équipes de traducteurs, créa plus de 30000 termes spécifiques et traduisit l’ensemble des textes chinois majeurs que nous connaissons aujourd’hui, par exemple le sutra du coeur de la sagesse hannya ou Hannya Haramita. Un vocabulaire chinois spécifiquement dédié permit à Kumarajiva de véhiculer le vrai sens des messages et de ne pas effectuer une simple traduction ordinaire, de mot à mot, forcément infidèle sémantiquement.

Par ailleurs, il est indispensable de se rappeler que la langue écrite chinoise (jap. Kanbun ou littérature chinoise) a été fondée sur la base du visuel et non la phonétique. Le Vrai Sens du kanji se saisit par des décryptions de l’étymologie visuelle et non par une définition, les images du kanji permettant d’en saisir la sémantique, par la construction même du langage des Han.

Cependant, dans le zen, il est fréquemment dit, en l’occurrence par M. Deshimaru, que moins d’une dizaine de termes suffit à la Vraie pratique de la méditation zen et à la transmission de l’enseignement.

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